Les archives d'Henri Wallon ont été données en 2014 aux Archives nationales par l'association familiale des amis et descendants d'Henri Wallon.
La collecte de documents par les descendants d'Henri Wallon depuis plusieurs années avait été initialement déposée aux Archives départementales du Jura, qui ont effectué un premier inventaire.
Le fonds désormais au siège des Archives Nationales à Pierrefitte classé sous la cote 722 AP représente désormais 14 mètres linéaires puisque 3 versements de documents familiaux dispersés entre les nombreuses branches de la famille ont été faits depuis 2014.
L’inventaire qui va être établi et mis en ligne par la direction des fonds privés sera d’autant plus intéressant si des documents familiaux connus, mais restés encore au sein des branches venaient rapidement compléter ces versements.
La contribution de chacun est essentielle pour que l’œuvre d’Henri Wallon soit désormais l’objet de recherches  universitaires dans les meilleures conditions afin qu’il ne reste pas un inconnu connu au mieux par le seul Amendement.
D'Henri Alexandre Wallon (1812-1904), l’historien, l'homme politique, le ministre, le secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, l'écrivain, on trouvera les écrits imprimés, une abondante correspondance échangée avec ses enfants et petits-enfants, l'abbé Rara, le cardinal Lavigerie, archevêque de Carthage et d’Alger, Mgr Dupanloup, évêque d'Orléans, de nombreuses personnalités (membres de l’Institut, députés, sénateurs, ministres), d'anciens camarades ou élèves, ses relations avec des notabilités de Valenciennes du monde des Arts tels que Crauck, sculpteur qui a réalisé son buste, et Harpignies, peintre ainsi que des notices nécrologiques le concernant et toute la documentation autour des diverses commémorations depuis son décès.

La particularité de ce fonds, à la fois familial et personnel, est de conserver des documents originaux d'Henri Wallon et de ses descendants, et les travaux entrepris dès son vivant par ses descendants, notamment par sa fille Valentine Deltombe, qui a commencé à recueillir et à analyser sa correspondance. Puis ensuite par Jean-Marie Joseph Petit, Henri Guibert, Rose-Anne Aussedat, Michèle Grenot, Didier Dastarac, Fabienne Wallon, Didier Wallon…, qui ont effectué de nombreux travaux et recherches généalogiques.
En janvier 2015 une journée d'étude « Henri Wallon : une voix pour la République » a été organisée aux Archives nationales pour permettre la rencontre des responsables de différentes institutions conservant des archives relatives à son œuvre et l’intervention d’universitaires qui montrent que bien d’autres pistes restent à explorer : la lutte contre l’esclavage, son travail d’historien, sa postérité…
Un nouveau versement  centralisé comme les précédents par Didier Wallon  « didier.wallon@free.fr » est prévu cet été.
Merci à  chacun de ceux qui possèdent  encore des documents relatifs à Henri Wallon et aux siens de contribuer à enrichir un fonds d’archives familiales originales.